Réflexions d'un coach spécialisé dans les transitions, à partir des événements et rencontres de la vie quotidienne...

lundi 30 décembre 2013

Meilleurs vœux 2014 !


Que l'année 2014 vous apporte le succès dans vos entreprises,
la paix et la joie dans votre vie personnelle !


Renaud CHEREL


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lundi 23 décembre 2013

Comment cultiver nos différentes formes d'intelligence


Pendant longtemps, on a pensé que le niveau d’intelligence d’une personne était fixé très tôt et qu’il n’était pas possible de l’améliorer, ou très peu, car le cerveau ne faisait que perdre des neurones tout au long de la vie. Aujourd'hui, on sait que les capacités d’apprentissage d’un individu peuvent persister pendant toute son existence, même si avec l’âge l’acquisition de nouvelles connaissances ou de nouveaux comportements demande plus de temps. On a démontré récemment que de nouveaux neurones sont générés dans le cerveau des adultes jusqu’à un âge avancé, le sujet le plus âgé chez qui on a observé ce phénomène ayant 89 ans. Par ailleurs, il est prouvé que la curiosité, l’éveil et le plaisir favorisent le développement de ces néoneurones chez l’adulte, le rendant capable d’acquérir de nouvelles compétences.

Donc, quel que soit notre âge, nous pouvons améliorer notre intelligence dans l’un des domaines cités par le Dr Gardner. Voici quelques conseils généraux :

Cultiver sa curiosité
La curiosité est l'un des moteurs de notre intelligence : en observant, en lisant, en posant des questions, nous stimulons notre cerveau pour développer notre capacité à résoudre toutes sortes de problèmes, à élaborer des stratégies, à trouver des solutions et à les confronter avec d’autres. À nous de choisir des centres d’intérêts variés sur lesquels travailler avec plaisir.

Travailler sa mémoire
La mémoire sollicite les principales fonctions mentales, et entretient le bon fonctionnement du cerveau. Plutôt que de faire des exercices plus ou moins artificiels, le mieux est de travailler en situation : retenir sa liste de courses, se rappeler des prénoms des personnes qu'on a croisées dans une journée, les noms des rues par lesquelles on est passé...

Exercer son sens critique
Face au flot d’informations issues de la télévision, d’Internet ou des journaux, le fait de prendre de la distance et de se poser des questions nous permet de garder une attitude active et non pas passive. Il suffit de s’interroger régulièrement : « Cet argument est-il valable ? D’où cette information peut-elle provenir ? Y a-t-il d’autres conséquences non abordées dans cet échange ? Il manque un élément que les interlocuteurs n'ont pas abordé dans ce débat... »

Plus spécifiquement, on peut travailler par types d’intelligence :
* On peut améliorer son intelligence verbo-linguistique par la lecture, par la pratique de mots croisés, en jouant au scrabble ou autres jeux sollicitant notre vocabulaire.
* Pour stimuler son intelligence spatiale, on peut s’exercer à circuler sans GPS et à mémoriser ses trajets à partir d’un plan ou d’une carte.
* Sudokus, mots croisés, puzzles et jeux de stratégie sont des moyens ludiques efficaces pour stimuler l’intelligence logico-mathématique.
* Dans notre société où la musique est omniprésente, il n’est pas difficile de prêter attention aux mélodies et aux rythmes pour mémoriser celles qui nous plaisent davantage et développer notre intelligence musicale ; on peut aussi participer à une chorale dans le même but. 
* En étant attentif aux autres, en élargissant le cercle de nos relations sociales, nous améliorons notre intelligence interpersonnelle.
* En prenant des cours de yoga ou de Tai-chi, nous cultivons notre intelligence kinesthésique.

Le plus important est la motivation : après avoir fixé un objectif, choisir ses moyens et s’y tenir. Et restons réaliste, adaptons nos objectifs à nos possibilités : dans le domaine de la transformation de soi, il vaut mieux se fixer un objectif modeste et le réaliser, plutôt que de s'en fixer un extrêmement ambitieux et ne pas pouvoir l'atteindre !


Renaud CHEREL


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lundi 16 décembre 2013

Notre intelligence est multiple

Souvent, quand nous disons d’une personne qu’elle est intelligente, nous pensons qu’elle a une certaine facilité à faire des raisonnements logiques, qu’elle est capable de s’exprimer avec aisance, de faire des synthèses et de construire des arguments charpentés. À l’école, on a l’habitude de conférer à ces critères une grande importance, et ce sont ceux-là qui sont essentiellement mesurés dans les tests de QI (Quotient Intellectuel).

Mais on a depuis longtemps avancé l’idée que l’intelligence représentait quelque chose de plus large que la simple aptitude à formuler des concepts et des raisonnements rationnels. Le psychologue américain Howard Gardner a proposé en 1983 une théorie dite des intelligences multiples, qui à l’origine distinguait sept formes d’intelligence :

Intelligence verbo-linguistique (ou verbale) : capacité à employer le langage pour exprimer ou saisir des idées complexes. Elle passe par la lecture, l’écriture, la parole et l’écoute du discours des autres. Elle est particulièrement mise en œuvre par les écrivains, les poètes, les traducteurs et les interprètes, mais aussi toute personne ayant à utiliser la parole ou l’écriture.

Intelligence spatiale : capacité à s’orienter dans l’espace grâce à une représentation visuelle du monde. Elle est sollicitée dans les activités consistant à créer et à résoudre des problèmes dans le domaine visio-spatial : cartographie, dessin, photographie, etc., mais aussi pilotage d’engins ou de moyens de locomotion.   
                                     
Intelligence logico-mathématique : capacité de calculer, de faire preuve de logique, de raisonner et de résoudre des problèmes mathématiques et scientifiques. Elle permet d’analyser les causes et les conséquences d'un phénomène ou d'une action et d'expliquer le pourquoi des choses. Elle aide à catégoriser et à ordonner les objets.

Intelligence musicale : aptitude à penser en rythme et en mélodies, de reconnaître des modèles musicaux, de les interpréter et d'en créer. Elle permet d’apprendre à jouer d’un instrument de musique ou à chanter.

Intelligence corporelle-kinesthésique : capacité d'utiliser son corps pour exprimer une idée ou une émotion ou réaliser une activité physique donnée de façon coordonnée. Elle est utilisée par exemple pour la danse, l’artisanat, les activités sportives ou la chirurgie.
   
Intelligence interpersonnelle (ou sociale) : capacité de comprendre et d’interpréter les comportements d’autrui. Elle permet l’empathie, la coopération, la tolérance et facilite la détection des intentions d’autrui. Cette intelligence aide à résoudre les problèmes liés aux relations avec les autres et de concevoir des solutions pour les aider.

Intelligence intrapersonnelle : aptitude à se former une représentation de soi précise et fidèle et à l’utiliser efficacement. C’est une capacité à décrypter ses propres émotions, à rester ouvert à ses besoins et à ses désirs : l'intelligence de l'introspection, de la psychologie analytique.

Plus tard, Gardner ajouta deux autres formes :
Intelligence naturaliste (écologiste) : capacité de reconnaître et de classer ses connaissances sur l'environnement naturel ; elle permet d’être sensible à ce qui est vivant ou de comprendre l’environnement dans lequel l’homme évolue. Elle s’applique aussi à l’univers culturel qu’elle permet d’interpréter.

Intelligence existentielle (ou spirituelle) : aptitude à se questionner sur le sens et l’origine des choses. C’est la capacité à penser nos origines et notre destinée.

Remarque :
Certaines formes d'intelligence prédisposent à l'exercice de certains métiers. Ainsi, comme l'illustre le schéma ci-dessous :
* Une personne douée d'une bonne intelligence interpersonnelle sera plus à l'aise dans des métiers privilégiant les relations sociales : conseiller, politicien, activités commerciales...
* Une bonne intelligence intrapersonnelle facilitera la pratique de métiers tels que chercheur, romancier, psychologue, coach...
* L'intelligence kinesthésique est requise pour les activités sportives de haut niveau, mais aussi des professions comme pompier ou chirurgien.
* L'intelligence musicale et rythmique est nécessaire dans les métiers musicaux : instrumentiste, chanteur interprète, compositeur, disk jockey...
* L'intelligence verbo-linguistique facilite l'exercice de métiers tels que journaliste, enseignant, avocat...
* L'intelligence logico-mathématique est importante dans les activités d'ingénieur, informaticien, comptable...
* L'intelligence naturaliste est fort utile pour l'agriculteur, le botaniste, le garde forestier...
* L'intelligence spatio-visuelle est d'une grande aide pour le navigateur, le sculpteur, l'architecte...
* L'intelligence existentielle aidera dans leur pratique le philosophe, le théoricien, le théologien...

MAIS...
Si, dans un premier temps, le choix d'une orientation professionnelle pour un adolescent ou un jeune adulte est grandement facilité en tenant compte des formes d'intelligence dans lesquelles il est le plus doué, n'oublions pas la capacité d'évolution et d'apprentissage dont tout être humain est capable ! Chacun de nous a potentiellement en germe plusieurs formes d'intelligence, et toutes n'ont peut-être pas été exploitées ! Il est donc tout à fait possible, dans le cours d'une vie, de développer de nouvelles formes d'intelligence pour lesquelles nous n'avions pas forcément les plus grandes aptitudes au départ, et d'en faire un métier pleinement épanouissant, même si c'est dans un domaine totalement différent de ce que nous avions fait jusque là.



Et vous, quelles formes d’intelligence possédez-vous ?


Renaud CHEREL


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lundi 9 décembre 2013

Comment améliorer sa voix

Les grands orateurs de l'Antiquité
travaillaient beaucoup leur voix
Nous utilisons notre voix quotidiennement, dans la plupart des situations de notre vie, et son impact sur notre relation aux autres est considérable. Pourtant, la plupart d’entre nous acceptent leur voix telle qu’elle est, sans chercher à l’améliorer, pensant que cela n’est guère possible ou réservé à ceux qui disposent déjà d’une « belle » voix. En réalité, il est fort possible d’améliorer sa voix et d’en jouer comme on le ferait d’un instrument de musique.

Il faudrait d’ailleurs comparer la voix non pas à un instrument à cordes, mais à un instrument à vent, car ce qu’on appelle les cordes vocales sont en réalité des replis des membranes muqueuses du larynx, qui vibrent par le souffle issu des poumons. Ces membranes peuvent s’étirer et se fermer plus ou moins pour produire des sons de différentes hauteurs.

Voici quelques astuces pour mieux se faire entendre :

- Soufflez en utilisant la respiration abdominale, celle qui vient en contractant les muscles du ventre, afin de ne pas forcer sur les cordes vocales. Vous pouvez vérifier la contraction des muscles abdominaux en posant la main sur votre ventre tout en émettant un son. Une bonne maîtrise de la respiration abdominale permet de mieux gérer la puissance d’émission du son et son rythme. Or, le débit verbal est important : sous l’action du stress, par exemple dans la prise de parole en public, beaucoup de gens accélèrent le débit, devenant ainsi moins audibles. Pour se faire bien entendre, c’est tout le contraire : le rythme doit être plus lent – sans exagération – quand les auditeurs sont nombreux. Votre voix dégagera alors un sentiment de calme et de maîtrise, et non pas d’anxiété.

- Après avoir soufflé, il faut inspirer. Mais par le ventre, en évitant les grandes inspirations qui font gonfler la cage thoracique. Pourquoi ? Parce que cela bloque le corps et la circulation de l’air, conduisant à une expression hachée. Le plus simple est le mieux : il suffit de relâcher les muscles du ventre pour que l’inspiration se fasse naturellement.

- Modulez le timbre de votre voix : une voix monocorde est vite ennuyeuse, une voix bien modulée est plus captivante. En jouant sur la hauteur de votre voix, vous pouvez induire des émotions diverses chez vos auditeurs. Un timbre plus grave respire le calme et génère une certaine sécurité ; un timbre plus aigu exprime des émotions comme la colère et la joie.

- Pensez à bien articuler, en vous appuyant sur les consonnes : celles-ci permettent de rythmer et de clarifier l’énonciation, alors que les voyelles donnent le timbre de la voix et sa hauteur. Une voix qui articule donne un discours plus net, plus clair et compréhensible : chaque mot entendu est compris.

- Enfin, soyez attentif à adapter le volume sonore de votre voix à la situation. En parlant trop fort, vous risquez de paraître tendu, agressif, énervé, en colère. Tandis qu’avec un volume faible, vous pouvez sembler timide, peu sûr de vous-même. En adaptant votre volume selon les circonstances, vous paraissez plus confiant et sûr de vous.

Renaud CHEREL


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    Faire entendre sa voix
    


lundi 2 décembre 2013

Faire entendre sa voix

Sais-je faire entendre ma voix ?
Sabrina est une personne extrêmement timide, et en situation publique elle ne s’exprime que par un mince filet de voix, au point que ses interlocuteurs lui demandent souvent de répéter ce qu’elle vient de dire. Du coup, cela crée un cercle vicieux : elle se trouve déstabilisée et renforce son attitude de retrait ; elle n’ose plus s’exprimer en public par crainte de ne pas se faire comprendre. Sabrina se rend bien compte que cela ne lui rend pas service dans son activité professionnelle, mais comment faire ? Elle craint de prendre la parole dans les réunions ou face à son employeur car elle pense qu’elle ne sait pas bien formuler ses idées, et finalement se retrouve à un poste inférieur à ce qu’elle pourrait attendre par rapport à ses compétences.

Sammy, commercial dans une PME, réussit extrêmement bien dans la prospection téléphonique. Bien sûr, son argumentation est bien construite et les produits qu’il met en avant sont de bonne qualité ; mais beaucoup de ses clients – et clientes – reconnaissent lui avoir fait confiance d’emblée, dès le début de la conversation. Pourtant, ils ne le connaissent que par sa voix : que s’est-il donc passé ? Il se trouve que Sammy possède naturellement ce qu’on appelle une « voix d’or », une voix assez basse qui rassure, bien posée et richement modulée, qui s’avère être un outil de persuasion extrêmement efficace. Sa voix constitue en quelque sorte l’arme secrète de Sammy.

Nous avons tous, je suppose, été séduits un jour ou l’autre par la belle voix de tel acteur ou actrice de cinéma ou de théâtre, d’un chroniqueur à la radio ou celle de nos chanteurs préférés. Tout le monde, bien sûr, ne possède pas une voix d’avocat ou de chanteur d’opéra. Mais la voix se travaille. Alors que nous cherchons à améliorer notre apparence, notre coiffure, notre tenue vestimentaire, nos attitudes, nous pensons rarement à améliorer notre voix. Qu’est-ce qui nous en empêche ?

Notre voix est un outil performant qui peut nous rendre de grands services dans la plupart des situations. Il suffit d’y penser un instant : en situation professionnelle, une voix assurée donne plus de poids à notre argumentation ; dans le cours d’une négociation, notre voix peut trahir nos émotions ou au contraire, si elle est bien maîtrisée, convaincre notre interlocuteur, autant, voire davantage, que le contenu de notre explication.

Dans la vie privée, notre voix est aussi une voie privilégiée par où s’expriment nos émotions : tantôt impérieuse et tantôt cajoleuse, tantôt ferme et tantôt douce, tantôt continue et tantôt brisée, notre voix transporte toutes les nuances de nos sentiments. On peut parler d’une voix suave, sensuelle, caressante ou bien, au contraire employer une voix dure, cassante, un ton sec et sans réplique. Notre voix peut être monocorde et ennuyeuse, ou bien enjôleuse et fascinante dans ses variations de tonalités et sa musicalité.

Peut-on améliorer sa voix ? Et comment faut-il s’y prendre ? Je vous proposerai dans le prochain article quelques moyens pour y parvenir.


Renaud CHEREL


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