Réflexions d'un coach spécialisé dans les transitions, à partir des événements et rencontres de la vie quotidienne...

lundi 25 novembre 2013

Peut-on croire à sa chance ?

Qu’est-ce que la chance ? Quand on dit que quelqu’un a de la chance, on pense que le sort lui est favorable, que les événements qui lui adviennent ont une issue heureuse.

Dans la vie de tous les jours, il semble que certaines personnes soient plus favorisées par la chance que d’autres. Si la chance est totalement liée au hasard, on ne peut que le constater sans pouvoir rien y faire. Mais peut-on concevoir des conditions propres à favoriser la chance dans sa vie ? Pour ma part, je pense que oui. Bien sûr, il peut arriver à chacun de nous des « coups de chance » qui semblent complètement indépendants de tout ce nous avons pu faire ; mais il existe aussi une chance qui se cultive, et cette chance-là peut nous arriver à tous.

Trouver un trèfle à quatre feuilles vous donne-t-il de la chance ?
En tout cas, cela prouve que vous avez l’œil ouvert !
Le psychologue Philippe Gabilliet propose quelques attitudes pour améliorer la possibilité d’avoir de la chance dans la vie :

- Clarifier son intention : « Qu’est-ce que je veux, au fond ? » Il ne s’agit pas forcément de se donner des objectifs précis et de tout planifier dans les moindres détails pour tous les domaines de sa vie, mais plutôt de cerner son désir, de préciser dans quel sens on aimerait orienter sa vie pour aller vers un accomplissement de soi. Tant que mes intentions sont floues, tant que je ne sais pas ce que je recherche, tant que je ne connais pas la direction dans laquelle je veux aller, comment pourrai-je percevoir les bonnes opportunités qui me permettraient d’avancer dans cette direction-là ? Notons que, dans un coaching, on commence généralement par cette étape-là.

- Se rendre disponible à ce qui advient autour de nous. C’est une attitude globale d’éveil et d’ouverture, qui nous rend capables d’accueillir ce qui survient. Nos mécanismes de défense nous ont protégé, certes, mais souvent ils nous ont fermés à certaines possibilités. C’est précisément cette attitude d’éveil à l’instant que l’on rencontre chez les tout petits enfants. Si nous arrivons à retrouver cette attention à ce qui se passe, les opportunités vont se multiplier.

- Recycler ses malchances. Les personnes dites chanceuses peuvent être, elles aussi, touchées par les mauvais coups du sort. Mais au lieu de s’apitoyer sur elles-mêmes et de s’enfoncer dans le regret et la culpabilité, elles se questionnent pour savoir comment tirer parti de cet échec ou de cette malchance. Dans l’événement malheureux qui m’est arrivé, je peux séparer la part du pur hasard et la part qui relève de ma responsabilité.

- Devenir un porte-chance : la chance, comme l’amour, ou comme la connaissance, est faite pour être partagée, pour circuler, affirme le psychologue. En étant davantage à l’écoute de l’autre, en étant plus disponible à ses demandes profondes, je lui porte chance, je lui permets d’accéder à des ressources insoupçonnées en lui. N’est-ce pas ce que font les parents auprès de leurs enfants quand ils cherchent sincèrement à les faire grandir ? Chacun de nous peut être la chance d’un autre !


Renaud CHEREL


Cet article vous a plu ? Vous pouvez aussi trouver dans ce blog d'autres articles sur le même thème :
   
    Être inconditionnellement positif

Aucun commentaire: