Réflexions d'un coach spécialisé dans les transitions, à partir des événements et rencontres de la vie quotidienne...

lundi 31 décembre 2012

Poème d'hiver : Meilleurs vœux 2013 !


À la fin de l’année nous voici arrivés ;
avec elle s’en vont tous les moments vécus
pendant ces douze mois, ce dont on a rêvé
et nos actes posés. Certains ont survécu
dans notre souvenir : ceux qui nous ont touchés,
les moments d’émotion, les joies et les chagrins,
ce qui nous a émus, ou bien nous a fâchés
tout ce qui de la vie en constitue le grain.

Une année qui s’en va : un pan de vie qui meurt.
Peut-être éprouvons-nous un peu de nostalgie
à nous remémorer des moments de bonheur,
des accomplissements où toutes nos énergies
tendues vers le succès ont surmonté nos peurs.
Mais voici que les jours vont bientôt rallonger
et qu’à nouveau la nuit fait place à la lueur
d’un jour nouveau qui vient, riche de nos projets.

C’est le temps des bilans et puis évidemment
c’est bien le temps des vœux ; que puis-je vous souhaiter,
amis et connaissances, et vous, tout bonnement
amis lecteurs d’un jour, par hasard arrêtés
par quelques petits mots jetés légèrement
sur une page blanche ? À la façon française :
de très joyeuses fêtes et puis tout simplement          
je vous souhaite aujourd'hui                                                
                                               Bonne Année Deux mille treize !





Renaud CHEREL




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lundi 24 décembre 2012

Les arbres


Chêne en hiver - Lot-et-Garonne (photo R. Cherel)
Classé arbre remarquable en 2003
J’aime me promener dans la forêt, circuler parmi les arbres qui me dominent de leur hauteur mais aussi de leur âge, lequel se compte souvent en siècles. Enracinés, fixés dans un lieu précis mais jamais immobiles, leurs feuilles et leurs branches sans cesse agités par les mouvements de l’air, ils m’inspirent la patience et la sagesse. Il m’arrive parfois de toucher, voire de caresser le tronc d’un arbre pour ressentir, à travers le contact brut de son écorce, cette énergie primaire qui parcourt ce grand être vivant. C’est au cours de ces promenades en forêt que je trouve l’inspiration pour écrire et pour réfléchir.

Dans un très grand nombre de cultures, l’arbre est un symbole de vie extrêmement puissant. En perpétuelle évolution, il se dresse vers le ciel et en cela, dans sa verticalité, il suggère l’idée d’une progression vers un ailleurs, un en-haut ou un au-delà qui nous dépasse. D’autre part, les arbres en général mais plus particulièrement les feuillus à feuilles caduques, qui se dépouillent de leurs feuilles à l’automne puis reverdissent au printemps, évoquent le caractère cyclique de la vie, qui passe par la naissance et la mort.

L’arbre met aussi en communication trois dimensions du monde : par ses racines qui s’enfoncent dans les profondeurs de la terre, il est en contact avec le monde souterrain, siège des enfers dans l’imagerie traditionnelle, mais aussi allégorie de notre inconscient, de nos instincts les plus basiques. Par son tronc et ses basses branches, il est à la surface de la terre, image de notre réalité quotidienne avec ses exigences concrètes, le lieu où s’expriment nos émotions. Enfin par sa ramure et par sa cime baignée de lumière, il rejoint le ciel, siège des divinités mais aussi de nos aspirations les plus hautes, lieu de la pensée et de l’imagination. L’arbre symbolise donc fortement les rapports qui s’établissent entre le ciel et la terre : il possède donc un caractère central, d’où les multiples représentations de l’arbre cosmique, de l’arbre du monde ou de l’arbre de vie – ce dernier étant plus souvent représenté par un arbre à feuilles persistantes.

Chêne en été - Saône-et-Loire (photo R. Cherel)
L’arbre est également un symbole sexuel ambivalent : avec son tronc qui évoque le phallus, l’arbre est symbole de virilité et constitue une image archétypale, (c’est-à-dire primitive et universelle) du père, avec les qualités qui y sont traditionnellement attachées : la force, la domination, l’autorité. Mais les arbres creux et ceux qui abritent dans leur feuillage les nids des oiseaux évoquent l’image archétypale de la mère, avec certains éléments qui y sont reliés : fertilité, sécurité de l’abri et de la nourriture. Le père-arbre et la mère-arbre conduisent à l’idée d’arbre-ancêtre dont l’image, dépouillée de son contenu mythique, aboutira peu à peu à l’arbre généalogique que nous connaissons actuellement. Un exemple très ancien d’arbre généalogique est l’arbre de Jessé qui symbolise, dans la Bible, la succession des générations depuis le père du roi David jusqu’au Christ.

Et pour vous, les arbres évoquent-ils quelque chose ? Les aimez-vous, les détestez-vous, ou bien vous sont-ils parfaitement indifférents ?


Renaud CHEREL


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    Arbres d'hiver
    L'écorce des arbres
    La force des symboles
    ou le blog botanique de Renaud Cherel : fleursauvagerenaud

Liens externes :
    http://www.arbres.org/arbres_remarquables.html

lundi 17 décembre 2012

Pourquoi la violence ?


Semaine dernière j’ai évoqué des exemples de comportements destructifs : si minimes soient-ils, ils témoignent, me semble-t-il, de cette pulsion de mort nommée thanatos par Freud, qui se manifeste en nous presque quotidiennement dans de petits actes tels que ceux-là, mais qui peut parfois surgir avec grande violence.

L’actualité, telle qu’elle nous est présentée, est remplie de violence : il suffit de parcourir les pages de son journal habituel, d’écouter les informations à la radio ou de les regarder à la télévision pour y être plongés jusqu’à saturation. La violence fascine et fait vendre, à en croire la proportion de romans, de films, de jeux vidéo dont elle constitue l’un des ressorts principaux.

Le mot violence vient du latin vis, force ; or la force nous est nécessaire pour survivre : c’est dire l’aspect duel de la violence. C’est pourquoi la violence à la fois nous repousse et nous attire, nous inquiète et nous captive, nous détruit et nous protège.

La violence constitue l’un des trois réflexes de survie instinctifs, face à une situation de danger vital : soit rester paralysé et faire le mort, soit prendre la fuite, soit attaquer. Ces réactions réflexes, héritées de nos lointains ancêtres, ne sont pas pathologiques, mais elles sont la plupart du temps inadaptées à la complexité des situations sociales que nous vivons aujourd'hui.

Ainsi on peut avoir recours à la violence, physique ou verbale pour de nombreuses raisons qui n’ont pas grand-chose à voir avec une situation de danger vital :

Carmen, très susceptible, se sent souvent atteinte par les propos de son entourage et sait utiliser des mots très durs pour riposter à ce qu’elle ressent comme des agressions. Souvent même, se disant que la meilleure défense, c’est l’attaque, elle anticipe en plaçant quelques remarques bien senties avant même que son interlocuteur ait pu s’exprimer.

Delphin a tendance à se réfugier dans l’alcool pour échapper aux difficultés du quotidien (réflexe de fuite) ; mais quand il a bu, il devient agressif et la moindre contradiction provoque ses accès de violence, souvent contre ses proches.

Amaury, cadre compétent et ambitieux, sait très bien utiliser la menace et la manipulation pour amener d’autres personnes de son entourage professionnel à servir ses intérêts propres.

Betty se rend compte qu’elle est parfois très violente envers ses enfants ; stressée par les soucis de la vie quotidienne, elle se laisse emporter par la colère et les punit de façon disproportionnée par rapport à la gravité de leurs actes.

Martial devient très agressif lorsqu’il est au volant de sa voiture, n’hésitant pas à faire des manœuvres dangereuses pour doubler un automobiliste qu’il considère comme un rival, ou agonir d’injures un conducteur hésitant.

Samson aveuglé par les Philistins. (Rembrandt)
Dans ces exemples comme dans bien d’autres, l’appréciation du danger est extrêmement subjective et varie d'une personne à une autre : elle dépend beaucoup de notre sentiment de sécurité intérieure. En se faisant aider, il est possible cependant d’apprendre à repérer ces moments de bascule où nos actes nous échappent, pour être capable de choisir un comportement alternatif plus adapté à la gestion de la situation.


Renaud CHEREL



Ce message vous a plu ? Vous pouvez voir aussi dans ce blog : 
    Destructivité
    Communication non défensive
    L'agressivité passive, mécanisme de défense

Liens externes :
    Pistes de recherche/violence(s) étude très intéressante de Nelly Derabours sur différentes approches de la violence.

lundi 10 décembre 2012

Destructivité


L’autre matin, je suis allé faire un tour dans la forêt qui s’étend non loin de chez moi ; il faisait froid mais beau et, chemin faisant, je fus émerveillé par la quantité de champignons tout frais sortis de terre, qui étincelaient dans les rayons obliques de ce soleil d’automne. Je fus frappé en particulier par l’élégance de quelques coprins pies dont la robe en noir et blanc éclaboussait d’une grâce fragile le fossé d’une route forestière. Je me promis de revenir avec mon appareil photo pour en immortaliser quelques-uns.

Coprin pie (photo R. Cherel)
Après le déjeuner, je repartis donc dans l’intention de parcourir en sens inverse le même circuit. Dans le sous-bois, je débusquais quelques belles amanites, mais j’attendais avec impatience de retrouver mes coprins. Hélas ! Ils étaient situés à quelques dizaines de mètres d’un parking, et cela suffit pour les rendre très vulnérables : je les retrouvais réduits en miettes, dispersés en tous sens, et l’herbe piétinée aux alentours me laissait penser qu’un promeneur les avait sans doute détruits à grands coups de pieds. Face à ce désastre minuscule, je me sentis à la fois surpris et attristé. Oh, me dira-t-on, il n’y a pas là de quoi en faire toute une histoire ; un ou deux malheureux champignons n’ont aucune espèce d’importance, il y en a des millions d’autres dans les forêts d’alentours, leur disparition ne représente rien !

Peut-être, mais cela ne m’empêche pas de me poser des questions sur les comportements humains : l’individu qui a commis ce crime infime avait-il besoin de dissiper son énergie, ou bien d’évacuer son stress ? Pourquoi ce geste de destruction gratuite, aux dépens d’un être vivant qui ne lui avait rien fait ? Je ne peux pas répondre à ces questions, bien sûr ; mais je ne peux m’empêcher de penser que ce type de comportement est l’indice d’une violence bien plus générale. Faut-il le dire, ce n’était pas la première fois que je constatais de tels comportements : je me souviens par exemple d’une fine toile d’araignée aperçue un matin le long d’un chemin, scintillant au soleil avec ses gouttes de rosée comme autant de joyaux, miracle fragile de beauté éphémère. Je décidais de la prendre en photo ; mais le temps de retourner chez moi pour chercher mon appareil, lorsque je revins sur les lieux une demi-heure après, la petite merveille avait disparu et la branche qui la soutenait gisait sur le sol, brisée et piétinée.

Pourquoi faut-il que certains d’entre nous éprouvent depuis l’enfance ce besoin de détruire systématiquement ce qui est fragile et vulnérable ? Que dire du comportement banal de ces enfants qui fouettent les feuilles des arbres avec un bâton pour les réduire en bouillie, ou écrasent à coups de talon des insectes qu’ils ont pu attraper ? Quelle jouissance se cache-t-elle sous ces comportements ? Serait-ce lié au fait que ce qui est différent nous insupporte ? Est-ce en raison d’une sensation diffuse de notre propre vulnérabilité, qui nous pousserait à détruire plus vulnérable que nous ?

Nous en reparlerons dans le message suivant.

Renaud CHEREL


Ce message vous a plu ? Vous pouvez voir aussi dans ce blog :
    Pourquoi la violence ?
    Sur la défensive
    L'agressivité passive, mécanisme de défense

lundi 3 décembre 2012

Bien reformuler, un exercice délicat


Reformuler pour bien se comprendre
Nous avons vu dans le dernier message (voir Reformulation) que la reformulation était un outil précieux de communication, c’est pourquoi elle est beaucoup utilisée par les professionnels de l’écoute. Mais, pour que la communication soit de qualité, ne perdons pas de vue que la relation établie avec la personne est plus importante que l’outil utilisé. Autrement dit, si la reformulation est réduite à son seul aspect technique, elle risque de ne plus rien apporter et même devenir néfaste.

Le psychologue américain Carl Rogers, à l’origine de l’approche centrée sur la personne, recommande de se centrer sur l’individu plutôt que sur le verbe et d’avoir un accueil inconditionnel de l’autre. Cela ne signifie pas une approbation totale de l’autre personne, mais son acceptation telle qu'elle est, ici et maintenant, avec le cadre de référence qui lui est propre : une attitude humaine, chaleureuse et encourageante.

Cela entraîne une prise en compte de la communication non verbale dans la reformulation. En effet, ce qui passe par la gestuelle (non verbal) mais aussi par le ton de la voix (paraverbal) a un poids prépondérant dans nos échanges. Le non verbal peut changer le sens des mots que nous prononçons au point de signifier le contraire : par exemple dans la raillerie.

Ce non verbal, très partiellement contrôlable, reflète notre pensée consciente ou inconsciente. Plus notre pensée est en accord avec ce qui est dit – ce qu’on appelle la congruence – et plus l’interlocuteur se sent en confiance, car il perçoit, au moins partiellement, cet accord entre ce qui est dit et ce qui est pensé.

Par exemple, si votre interlocuteur dit : « je suis inquiet sur ce point… » alors que sa gestuelle non verbale indique un état d’inquiétude extrême, vous pouvez reformuler en reprenant : « Vous êtes vraiment très inquiet ? ». Vous avez réagi par une question fermée, mais formulée avec confiance et considération, prenant soin de laisser à la personne la possibilité de répondre éventuellement « non, pas exactement… » Autrement dit, la reformulation, tout en prenant en compte ce qui n’a pas été dit verbalement, laisse l’interlocuteur libre de sa réponse et de son cheminement.

Reformuler par la question « vous êtes inquiet ? » serait probablement insuffisant. La reformulation proposée intègre le verbal et le non verbal de l’interlocuteur, avec une intonation légèrement interrogative. On peut parfois ne reformuler que le non verbal. Par exemple si une personne dit : « ça va bien » avec une grimace exprimant la douleur ou l’inquiétude, on peut réagir par une question du genre : « Quelque chose vous préoccupe ? » On ne cherche pas là à interpréter, mais plutôt à entendre ce qui se dit hors des mots.

La difficulté tient au fait que la reformulation, dans le choix des mots et l’attitude non verbale, ne doit être ni trop affirmative, ni trop interrogative. Dans le premier cas, elle risque d’enfermer l’interlocuteur dans un propos qui n’est pas le sien ; dans le second, votre interlocuteur peut penser que vous n’avez rien compris.

La reformulation est donc un exercice délicat, qui demande à être travaillé pour être bien utilisé.

Pour aller plus loin… (ajouté le 31/05/2013)

Rappel : la reformulation n’est pas d’abord une technique, mais fait partie d’une façon d’écouter, au service d’un objectif que l’on pourrait résumer ainsi : montrer à l’interlocuteur qu’il est écouté, considéré en tant que personne et reconnu dans sa spécificité. Par contre, la reformulation appliquée systématiquement peut s’avérer stérile. Voici quelques exemples de reformulations tirées de mon expérience personnelle.

Reformulation en écho (ou perroquet)
Il s’agit de reprendre les mots prononcés par l’interlocuteur. C’est l’intonation mise dans cette reprise qui va motiver la personne à développer. Exemple :
    -« Pour l’instant, je n’ai toujours pas de mission. »           
    -« Pas de mission ? »
    -« Non, pas tout à fait. Je vous résume la situation… »
On peut aussi reprendre la même expression, mais en changeant la personne du verbe. Par exemple ci-dessous, le « je » est renvoyé en « tu » en écho :
    -« J’ai arrêté mes relations avec ces gens. »           
    -« Tu as arrêté tes relations ? »       
    -« Oui, ils étaient trop négatifs, ils me critiquaient… »

Reformulation en miroir (ou en reflet)
Dans cette forme de reformulation, il s’agit de reprendre avec ses propres mots les dires de l’interlocuteur, mais sans déformer le propos et sans y ajouter d’interprétation. Exemple :
    -« Pour moi, le fait de construire ensemble est plus important que les choses que l’on fait. »           
   -« Si j’ai bien compris, vous accordez plus d’importance au fait d’agir ensemble, qu’au résultat obtenu ? »    
    -« Oui : quand on construit ensemble, il y a un échange, une addition des capacités et des qualités de chacun…
Cette reformulation commence souvent par des expressions comme : « si j’ai bien compris… », « en d’autres termes… », « autrement dit… »

Reformulation résumé (ou synthèse)
Il s’agit là de ramasser en une formule les détails donnés par l’interlocuteur. Par exemple :
    -« Il y a actuellement 22% de chômage dans cette région. On ne sait pas où trouver des liquidités, tout le monde fait des économies, et les banques ne prêtent pas facilement… »            
    -« Vous voyez donc beaucoup d’obstacles économiques et financiers au lancement de votre affaire ? »       
    -« En effet ; mais d’un autre côté… »

Reformulation clarification (ou d’élucidation)
Cette reformulation va inciter l’interlocuteur à préciser des points qui ne paraissent pas clairs ; celui-ci est amené à confirmer ou infirmer la reformulation proposée. Par exemple :
    -« J’ai rencontré une personne de mes relations privées. »
    -« Tu veux parler d’une amie ? »     
    -« Oui, une amie ; elle m’a dit que… »
Autre exemple :
    -« Il y a une grande différence entre ce que je suis à l’extérieur et ce que je suis à l’intérieur. »  
    -« À l’intérieur de vous-même ? »   
    -« Non, à l’intérieur de la maison… »
Ce type de reformulation est très utile pour lever les ambiguïtés ; sans quoi, on peut parfois se rendre compte au bout d’un certain temps que chacun des deux interlocuteurs parlait en fait de choses différentes.

Reformulation interprétation
Souvent, l’interprétation va s’appuyer sur des éléments non verbaux : ton de la voix, mimiques, gestuelle… Par exemple :
    -« Je trouve que la vie est très difficile quand on est idéaliste… »
    Ce disant, la personne fait une moue expressive.
    -« Vous avez des regrets ? » 
    -« Non, je ne dirais pas comme ça ; mais c’est vrai qu’au fond j'en ai… »

Ce type de reformulation est à utiliser avec prudence, car l’interprétation peut orienter le propos. Or, le but de la reformulation n’est pas d’orienter vers un sujet qu’on voudrait aborder, mais bien de permettre à l’interlocuteur de s’exprimer plus complètement.


Renaud CHEREL



Ce message vous a plu ? Vous pouvez voir aussi dans ce blog :
    Reformulation
    Une ambiguité nécessaire
    Comment améliorer son écoute

Liens externes :
   http://www. maieusthesie. com/nouveautes/article/reformulation. htm